Sunday, April 22, 2007
travail tréâtral avec des sans-abri
Comédienne depuis maintenant quelques années,
j'ai eu envie d'entreprendre une tentative de travail avec des sans-abri.
Il s'agissait bien évidemment de leur donner
l'occasion de s'exprimer par le biais du jeu et de l'imaginaire,
mais aussi de recueillir la brutalité et la richesse de leur parole.
J'ai d'abord travaillé à partir d'exercices tout simple,
basés sur la respiration, le rythme, le corps et l'improvisation.
Je me suis vite rendu compte qu'il était plus intéressant, pour eux et pour moi,
de ne pas travailler autour d'un texte de théâtre. La nécessité qu'ils avaient de parler d'eux
et de leur exclusion était beaucoup plus forte.
Je leur ai donc proposé d'écrire des textes à partir des contraintes formelles,
puis de les dire ou de les faire dire à d'autres, avec des petites tentatives de mise
en scène.
Je dois dire que j'ai été surprises et émue par la qualité et l'engagement de leurs oeuvres.
J'espère pouvoir, dès l'année prochaine continuer cet atelier au Centre de la Colombe (la régularité des accueillis est en effet plus propice à ce travail).
Muriel Gaudin
j'ai eu envie d'entreprendre une tentative de travail avec des sans-abri.
Il s'agissait bien évidemment de leur donner
l'occasion de s'exprimer par le biais du jeu et de l'imaginaire,
mais aussi de recueillir la brutalité et la richesse de leur parole.
J'ai d'abord travaillé à partir d'exercices tout simple,
basés sur la respiration, le rythme, le corps et l'improvisation.
Je me suis vite rendu compte qu'il était plus intéressant, pour eux et pour moi,
de ne pas travailler autour d'un texte de théâtre. La nécessité qu'ils avaient de parler d'eux
et de leur exclusion était beaucoup plus forte.
Je leur ai donc proposé d'écrire des textes à partir des contraintes formelles,
puis de les dire ou de les faire dire à d'autres, avec des petites tentatives de mise
en scène.
Je dois dire que j'ai été surprises et émue par la qualité et l'engagement de leurs oeuvres.
J'espère pouvoir, dès l'année prochaine continuer cet atelier au Centre de la Colombe (la régularité des accueillis est en effet plus propice à ce travail).
Muriel Gaudin