Saturday, May 26, 2007

 

chapitre 44

L'exclusion est vécue comme un échec personnel, notamment par le biais de l'échec scolaire.Sortis de l'école depuis quelques années, les jeunes "regrettent" de ne pas avoir travailleé et ont même la nostalgie des enseignants les plus sévères qui, paraït-il , auraient pu les tirer de là malgré eux. Dans le fond, si on échoue, c'est de notre faute. "On était des branleurs, les parents auraient dû nous pousser et nous tenir." Que de bons conseils reçoivent les petits frères de la part des aînés qui disent en même temps qu'ils ne travaillent guère dans les stages "pipo" qui leurs sont proposés. On échoue aussi parce qu'on est "bêtes". "Le français et les maths, ça me prend la tête", dit Louis. C'est trop difficile "parce qu'on est bêtes, les parents s'en foutent parce qu'ils sont bêtes". Sur le tard, les jeunes n'en veulent pas aux enseignants et acceptent leur échec comme le leur.

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